#Human Rights
Target:
ONU
Region:
GLOBAL
Website:
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Français:

Les représentants des élèves des établissements scolaires : IES Blas Infante de CÓRDOBA (Espagne), Escola Secundária de LOULE (Portugal), IV Lo Im. Dra Tytusa Chalubinskiego de RADOM (Pologne), Lycée Chateaubriand de RENNES (France), Liceo Rosina Salvo de TRAPANI (Italie), réunis en Assemblée Générale, sous la présidence de M. Federico Mayor Zaragoza, dans la ville de Cordoue le 29 avril 2013, dans le cadre de la rencontre finale du projet Comenius multilatéral « Cultures différentes, objectifs humains communs », approuvons la Déclaration suivante :

1. Nous sommes convaincus qu’il ne sera possible d’avancer de manière décisive dans la résolution des grands problèmes de l’humanité qu’en se basant, comme point de départ incontestable, sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 12 décembre 1948 et sur tous les pactes internationaux qui depuis le 14 décembre 1966 ont pris l’engagement de sa mise en œuvre et de sa réalisation concrète. Nous insistons particulièrement sur le fait que tous les droits de l’homme ont une importance égale, et que si nous pouvons établir des catégories (politiques, économiques, sociales, environnementales) dans le but de son analyse, nous ne pouvons les utiliser comme critères pour déterminer des priorités dans son accomplissement.

2. L’approbation en l’an 2000 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) par l’Assemblée Générale des Nations Unies a été un fait très important dans la lutte pour un monde meilleur. Pour la première fois, la communauté internationale a élaboré un agenda pour le développement avec une échéance (2015) pour la réalisation d’accords concrets et mesurables, en lien avec des thèmes tels que: éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, extension de l’éducation primaire universelle, accentuation de l’égalité entre les sexes, réduction de la mortalité infantile, amélioration de la santé maternelle, combat contre le sida et autres maladies infectieuses graves, garantie de développement durable en terme d’environnement.

Cependant, il est important de signaler que depuis le début, les OMD ont fait l’objet de nombreuses critiques de la part de personnalités et d’organisations qui les considèrent trop généralistes et qui pensent qu’ils mettent l’accent sur les conséquences et non sur les causes des inégalités a l’échelle mondiale.

3. Pratiquement treize années se sont écoulées depuis l’approbation des OMD et nous entrons dans la dernière ligne droite du calendrier prévisionnel. Il semble nécessaire donc de faire un bilan critique de ce qui a été réalisé, afin de nous donner des pistes pour le futur. Ce bilan, nous pensons qu’il présente quelques points positifs, et de nombreux points qui le sont moins : des avancées partielles au niveau mondial sur certains aspects, et complètement inexistantes dans la majorité des cas. Il faut signaler qu’il est très préoccupant de voir que les progrès sont répartis de façon très inégale entre les différentes régions du monde en voie de développement, la situation étant particulièrement grave en Afrique subsaharienne.

En résumé, il y a encore dans le monde plus de 1000 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté, une femme meurt presque chaque seconde suite à des complications de grossesse, ou durant des accouchements pratiqués sans soins adéquats, environ 850 millions de personnes souffrent de la faim et chaque jour meurent, dans les estimations les plus basses, 40.000 êtres humains par manque de nourriture, d’eau ou de soins médicaux.

4. Ces dernières années, la situation de crise économique généralisée a servi de prétexte à de nombreux pays donateurs pour réduire leurs promesses d’aide au développement. Il y a une énorme baisse des budgets destinés aux politiques de développement, avec un abandon progressif de l’idée de solidarité. Et cela justement alors que les inégalités sont en train d’augmenter à l’intérieur de ces pays tout comme le pourcentage de la population exclue ou proche de l’exclusion sociale.

Nous ne croyons pas que ce drame authentique soit dû au manque de ressources: nous pensons plutôt que la concentration immorale de ces ressources, l’énorme fossé des inégalités est la cause première et la plus directe de la faim et de la pauvreté. Comment croire que les ressources n’existent pas, dans un monde où, selon les dernières estimations, 1,75% des plus riches possèdent autant de richesses que 77% des plus pauvres, considérant en outre que l’humanité investit 4000 millions de dollars par jour en dépenses d’armement.

D’autres faits récents ont causé cette situation : a) l’acquisition de grandes étendues de terre dans des pays pauvres destinées à fournir des combustibles aux pays riches, détruisant ainsi l’agriculture et la source d’alimentation de millions de personnes ; b) l’évasion et la fraude fiscale, surtout des grandes fortunes et des entreprises multinationales qui se cachent dans les dénommés « paradis fiscaux » ; c) la spéculation massive sur les prix des matières premières alimentaires.

5. Mais nous sommes réunis ici et l’objectif fondamental de cette Déclaration est de regarder vers le futur. Pour cela, nous considérons qu’il est de notre devoir de faire quelques propositions qui puissent servir à orienter le travail jusqu’en 2015 et plus spécialement la période qui suivra. De plus, la scène internationale a profondément changé au cours du XXIème siècle et n’importe quel agenda futur sur le développement doit en tenir compte.

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Español:

Los representantes del alumnado de los establecimeintos escolares : IES Blas Infante de CÓRDOBA (España), Escola Secundária de LOULE (Portugal), IV Lo Im. Dra Tytusa Chalubinskiego de RADOM (Polonia), Lycée Chateaubriand de RENNES (Francia), Liceo Rosina Salvo de TRAPANI (Italia), reunidos en Assemblea General, bajo la présidencia de Don Federico Mayor Zaragoza, en la ciudad de Cordoba el 29 de abril de 2013, en el marco del encuntro final del proyecto Comenius multilatéral « Cultures différentes, objectifs humains communs », aprobamos la Declaración siguiente :

1. Estamos convencidos de que sólo será posible avanzar de una manera decidida en la solución de los grandes problemas de la humanidad utilizando como referencia básica, como punto de partida inexcusable, la Declaración Universal de los Derechos humanos del 12 de diciembre de 1948 y todos los pactos internacionales que desde el 14 de diciembre de 1966 han comprometido su cumplimiento y desarrollo concreto. Hacemos especial hincapié en que todos los derechos humanos tienen una importancia similar, y que podemos establecer categorías (políticos, económicos, sociales, ambientales) a efectos de su análisis, pero no como criterio para determinar la prioridad en su cumplimiento.

2. La aprobación en el año 2000 de los Objetivos de Desarrollo del Milenio (ODM) por parte de la Asamblea General de Naciones Unidas fue un hito muy destacado en la lucha por un mundo más justo. Por primera vez, la comunidad internacional elaboró una agenda para el desarrollo con fecha (2015) para la consecución de acuerdos concretos y medibles, en relación con aspectos tales como: erradicación de la pobreza extrema y el hambre, extensión de la educación primaria universal, promover la igualdad entre los géneros, reducir la mortalidad infantil, mejorar la salud materna, combatir el sida y otras graves enfermedades infecciosas, garantizar la sostenibilidad del medio ambiente.

Sin embargo, es importante destacar que, desde el primer momento, los ODM han recibido numerosas críticas de autores y organizaciones que los describen como demasiado generalistas y creen que ponen el acento en las consecuencias y no en las causas de la desigualdad a escala mundial.

3. Han pasado casi trece años desde la aprobación de los ODM y entramos en la recta final del calendario previsto. Parece obligado, por tanto, hacer un balance crítico de lo conseguido, que nos dé pistas de la evolución futura. Ese balance creemos que ofrece algunas luces y bastantes sombras: avances parciales a nivel mundial en unos pocos indicadores y flagrantes incumplimientos en la mayoría. Destaca sobre todo que los progresos se distribuyen de manera preocupantemente desigual entre las distintas regiones del mundo en desarrollo, siendo especialmente grave la situación del África subsahariana.

En resumen apretado, en el mundo siguen habiendo más de 1.000 millones de personas en situación de extrema pobreza, prácticamente casa segundo muere una mujer por complicaciones en el embarazo o dar a luz sin cuidados suficientes, unos 850 millones pasan hambre y cada día mueren, en las estimaciones más bajas, 40.000 seres humanos por falta de comida, agua o atención sanitaria.

4. En los últimos años, la situación generalizada de crisis económica se ha convertido, de hecho, en el argumento favorito de muchos países donantes para reducir sus compromisos de ayuda al desarrollo. Se está produciendo una enorme reducción de los presupuestos destinados a estas políticas, con un abandono progresivo de la idea de solidaridad. Y esto al mismo tiempo que aumentan las desigualdades en el interior de esos países y el porcentaje de la ciudadanía excluida o cerca de la exclusión social.
No creemos que este auténtico drama se deba a la falta de recursos: más bien pensamos que la concentración inmoral de los mismos, la enorme brecha de la desigualdad es la primera y más directa causa del hambre y la pobreza: ¿cómo no van a existir en un planeta donde, según las últimas estimaciones, el 1,75 % de los más ricos posee la misma riqueza que el 77 % más pobre?, sabiendo además que la humanidad invierte 4000 millones de dólares al día en armas.

Otras causas de esta situación son también hechos recientes como: a) la adquisición de grandes extensiones de tierra en países empobrecidos para destinarla a suministrar combustibles a los países ricos, destruyendo así la agricultura y la fuente de alimentación de millones de personas; b) la evasión y el fraude fiscal, sobre todo de grandes fortunas y empresas multinacionales que se ocultan en los llamados paraísos fiscales; c) la especulación masiva con los precios de las materias primas alimentarias.

5. Pero estamos aquí y el objetivo fundamental de esta Declaración es mirar hacia el futuro. Por ello, consideramos nuestra obligación hacer algunas propuestas que puedan servir para orientar el trabajo hasta 2015 y especialmente en el período posterior.

Además, el panorama internacional ha cambiado enormemente a lo largo de estos años transcurridos del siglo XXI y cualquier agenda futura de desarrollo debe tenerlo en cuenta.

Français:

- Que les actuelles OMD s’actualisent avec de nouveaux objectifs plus concrétisés et fixant les délais de réalisation. Il faut porter l’accent sur des objectifs tels que celui de l’égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail, et celui du développement de programmes d’emploi de jeunes. Il convient également d’établir de nouveaux délais pour l’accomplissement des objectifs jusqu’en 2020 – 2025. La nouvelle stratégie internationale pour le développement doit situer de manière expresse le respect scrupuleux des Droits de l’Homme comme élément prioritaire, lui subordonnant l’ensemble de l’activité économique et des relations politiques. Il est impossible d’admettre que, dans un monde débordant de ressources, l’obtention de bénéfices et la consommation démesurée demeurent les seules règles qui déterminent le futur de millions d’êtres humains.

- Que s’instaure une complémentarité ou une convergence entre les OCM et les ODD (Objectifs de Développement Durable). Si en l’an 2000, les problèmes de la crise écologique et du changement climatique n’étaient pas encore considérés par certains comme des questions essentielles, aujourd’hui nous nous retrouvons face à un authentique carrefour pour la civilisation : ce qui est en jeu c’est la survie de notre espèce et de la planète sur laquelle nous vivons.

- Que soit adopté un pacte international destiné à financer le développement, contenant des cibles et des mesures concrètes et vérifiables, dont l’exécution soit obligatoire, avec la participation des pays développés sous la forme d’un impôt obligatoire et que soient mis en place des contrôles pour l’accomplissement des objectifs et que dans le cas contraire soient prises des sanctions. La publication d’une liste des pays qui accomplissent les objectifs et également souhaitable. Il conviendrait également de supprimer le droit de veto. Nous proposons que soit étudié, à cet effet, un système de financement qui soit progressif, de manière à ce que les habitants des pays ayant un plus haut niveau de vie contribuent proportionnellement de façon plus importante que les pays ayant des niveaux de vie plus faibles. Il faut aussi procéder à une réorientation des ressources en les dirigeant vers l’accomplissement des objectifs les plus importants et en réduisant tout ce qui se rapporte à l’armement.

Nous considérons que la nécessité pour les Nations Unies pour atteindre les objectifs pour lesquels elles ont été créées, est d'effectuer une profonde réforme ou les refonder pour les adapter au XXIème siècle. L'Assemblée générale sera composée de 50% des représentants des Etats et de 50% de la société civile élue démocratiquement selon des zones géographiques et sans lien avec aucune institution ou corporation d’entreprises. À l'actuel Conseil de Sécurité devrait s’ajouter un conseil de sécurité socio-économique et un autre environnementale, dont le fonctionnement ne permettra pas le droit de veto et les décisions seront prises à la majorité qualifiée. Il faudrait également que cette intervention de la société civile soit présente dans le F.M.I, la Banque Mondiale et l’ O.M.C. Et aussi il faut veiller à un fonctionnement beaucoup plus efficace de la Cour Internationale de Justice.

Pour conclure, le XXIème siècle a besoin d’un agenda international, concernant le développement, plus ambitieux et plus efficace, qui relève avec détermination les grands défis de l’humanité. Pour reprendre le philosophe et essayiste espagnol José Ortega y Gasset : “ Sólo cabe progresar cuando se piensa en grande, sólo es posible avanzar cuando se mira lejos ” (« Il faut voir grand pour progresser, il faut regarder loin pour avancer »)

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Español:

- Que los actuales ODM se actualicen con nuevos objetivos más concretos y plazos de ejecución. Debe insistirse en objetivos como el de igualdad entre hombres y mujeres en el ámbito laboral y el del desarrollo de programas de empleo juvenil. También es imprescindible que se establezcan nuevos plazos para el cumplimiento de los objetivos hasta 2020 – 2025. La nueva estrategia internacional para el desarrollo debe situar de manera expresa el respeto escrupuloso de los Derechos humanos como elemento prioritario, supeditando al mismo el conjunto de la actividad económica y las relaciones políticas. No es posible admitir que, en un mundo con recursos sobrados, sigan siendo la obtención de beneficios y el consumismo desaforado las únicas reglas que determinen el futuro de miles de millones de seres humanos.

- Que se plantee una posible complementariedad o convergencia entre los ODM y los ODS (Objetivos de Desarrollo Sostenible), que también propicia Naciones Unidas. Si en el año 2000 el problema de la crisis ecológica y el cambio climático todavía no eran asumidos por muchos como una cuestión esencial, hoy nos encontramos ante una auténtica encrucijada para la civilización: lo que está en juego es la supervivencia de nuestra especie y del planeta en que vivimos.

- Que se apruebe un pacto internacional para financiar el desarrollo, que tenga objetivos y medidas concretas, sea verificable y de cumplimiento vinculante para todos, estableciéndose en caso contrario un sistema de sanciones. Sería deseable que periódicamente se hiciera público un listado que precisara el nivel de cumplimiento por los distintos países.

Proponemos que se estudie un sistema de financiación que sea progresivo, de manera que los ciudadanos de los países con mayores niveles de renta contribuyan proporcionalmente más que los de los países con niveles relativamente menores. Sería igualmente conveniente una reorientación de los recursos destinándolos al cumplimiento de algunos objetivos más importantes que otros y recortando por ejemplo en todo lo que se refiere a armamento.

- Que consideramos la necesidad de que las Naciones Unidas, para cumplir los objetivos para las que fueron creadas, realicen una profunda reforma o refundación que se adapte al S. XXI: La Asamblea General estaría compuesta del 50% de representantes de los Estados y el 50% de representantes de la sociedad civil. Proponemos que esta representación popular sea elegida democráticamente por áreas geográficas sin que esté vinculada a ninguna institución o corporación empresarial. Al actual Consejo de Seguridad habría que añadir un Consejo de Seguridad Socioeconómica y otro de Seguridad Medioambiental, sin que en ninguno de ellos exista el derecho de veto y las decisiones de adopten por mayoría cualificada. También convendría ésta intervención de la sociedad civil en instituciones como el FMI, el Banco Mundial y la Organización Internacional del Comercio, y que se promueva el funcionamiento eficiente de la Corte Internacional de Justicia.

En conclusión el siglo XXI necesita una agenda internacional para el desarrollo más ambiciosa y eficaz, que haga frente con determinación a los grandes retos que tiene la humanidad. Como dijo el filósofo y ensayista español José Ortega y Gasset: “Sólo cabe progresar cuando se piensa en grande, sólo es posible avanzar cuando se mira lejos”.

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The Proposition pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement / Propuesta para los Objetivos de Desarrollo del Milenio petition to ONU was written by Comenius Partners: Different Cultures, Common Human Objectives and is in the category Human Rights at GoPetition.