Contre le projet d'extermination systématique des chiens errants à La Réunion

À l'attention : de Monsieur le Ministre d'Etat de l'Intérieur Gérard COLLOMB
Monsieur le Ministre,

One Voice vient d'informer ses interlocuteurs et adhérents que la Préfecture de la Réunion projette de créer une brigade de lieutenants de louveterie pour exterminer les chiens errants de l'île.
Ce qui revient à décider d'une tuerie de masse d'animaux déjà très maltraités, qui ont souvent subi de multiples sévices dans l'indifférence générale avant d'être abandonnés.

La Réunion, c'est la France. Et il est parfaitement inadmissible qu'un Préfet puisse y adopter des mesures qui seraient parfaitement impensables en métropole.

A l'heure où les Français sont de plus en plus nombreux à s'intéresser à la condition animale et à vouloir l'améliorer sous toutes ses formes, nous ne laisserons pas un haut fonctionnaire s'inscrire à contre-courant de ce mouvement national et s'arroger le droit de tuer délibérément les chiens de l'île où il est en poste.

Les Préfets sont placés sous votre autorité directe.
C'est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Ministre, d'interdire à votre subordonné en poste à Saint Denis l'organisation d'un massacre de masse soigneusement préparé et délibérément perpétré à l'encontre d'animaux déjà en grande souffrance.
Cette dérive est scandaleuse et il est hors de question que les chiens réunionnais soient considérés comme des animaux dits "nuisibles" ! Déjà brisés par l'errance, la faim et les maladies, ils doivent au contraire être mis à l'abri, soignés et stérilisés.
Plutôt que cette solution de facilité d'une cruauté sans nom, qu'attend Le Préfet pour mettre enfin en place une campagne d'information auprès de ses administrés pour les responsabiliser et leur ouvrir les yeux ? Car s'il y a tant de chiens maltraités et errants sur l'île, ce sont bel et bien eux, et eux seuls, qui en sont les responsables ...

One Voice a déjà écrit au Préfet. S'il refuse d'entendre ses arguments, One Voice l'attaquera en référé.

Je me fais simplement ici l'écho et le relais de cette initiative pour qu'elle soit rapidement et fortement soutenue.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l'assurance de ma haute considération.